samedi 23 mars 2013

ARMEE DE L'AIR - AMITIE

LE DECES DE GERARD VANDERSTRAETEN, menuisier ébéniste à la Base aérienne n° 103 de Cambrai ....
C'est triste, c'est très triste. Il faut pourtant, comme la famille dans ces circonstances douloureuses, que chacun trouve, à son niveau, ce qui permet d'accepter la peine d'une séparation perpétuelle. Pour supporter le manque que génère l' absence d'un être cher, il faut absolument s'accrocher à l'idée que ce départ peut apporter, par ailleurs, si l'on y prête attention, une chaleur que l'on avait perdue, des attentions que l'on ne connaissait plus, des sympathies perdues dans les méandres de la vie.
Collette, je ne la connais pas, mais je suis sûr que la camaraderie envers Gérard de ceux qui ont pu répondre à son invitation après l'office des funérailles aura été pour elle d'un réel réconfort. C'est, souvent, à l'occasion de ces tristes événements que l'amitié se manifeste et nous ne devrions pas attendre cette extrémité pour l'échanger avec ceux que l'on estime.
Quand je dis "nous", il s'agit de tout le monde, en général, bien sûr. Chacun avec ses parents, sa famille, des amis, son entourage. Mais, puisque la circonstance le permet, je parlerai plus précisément de ce qui a marqué ma vie, ce qui m'a inculqué l'esprit de camaraderie. Je parlerai de ce qui me tient à coeur ce soir, je parlerai de ce qui m'a appris ce que c'était de travailler ensemble, tous pourtant dans des domaines différents, pour parvenir à un seul et même résultat : la fierté de prendre la toute petite part qui vous revient dans le prestige d' une institution à la quelle vous avez la chance d'appartenir : l' Armée de l'Air.
  Cet après-midi, Gérard nous a donné l'occasion de nous revoir : Jean-Marie....Il y en avait au moins 3 ! Jacques, que je n'avais pas vu depuis 20 ans ! Kéké ! Patrick sans sa fiole ! Michel sans sa raquette ! Joseph, Gilles, Jean-Charles, Bill, vous étiez là aussi ! Et le grand, le civil, il était là ! Je ne les ai pas vus mais Sainto est passé par-là, et même Jean-Paul...avec d'autres encore dont les noms m'échappent.
Dites moi : n'avez vous pas fait, soudain, un bond de 25 ans en arrière ? Je vous ai retrouvés avec un immense plaisir. Quand nous travaillions sur la Base, je vous ai tous côtoyés chaque jour et parfois plusieurs fois par jour pendant 13 ans...en coup de vent. J'ai souvent regretté, déjà, de n'avoir pas suffisamment emmené mon "casse-dalle" jusqu'au GERMAC pour partager un quart d'heure de bavette avec vous au lieu de le grignoter, rivé à mon bureau.
Il me faut vous transmettre ce message : n'attendons pas de recevoir une invitation à nous revoir lorsque l'un d'entre nous partira à son tour. Profitons que la vie nous préserve encore quelque temps en bonne santé pour ne jamais rater une occasion de nous retrouver. Faisons au moins en sorte que, si l'avenir, tellement proche, voit notre santé s'altérer au point de ne plus pouvoir profiter agréablement de la vie - à moins qu'il ne nous la supprime avant -, nous n'ayons pas, pour toute distraction, que nos souvenirs tournant dans notre tête alors que nous n'aurons plus la force de nous en amuser.
Alors, les copains, faites revivre la Confrérie de l'Aviation et adhérez, si ce n'est déjà fait, à l' Association des Anciens et des Amis de la Base Aérienne n° 103 comme à l'ANSORAA pour que chacune des manifestations que ces associations organisent soient autant d' occasions de profiter et de perpétuer notre amitié. Le temps passe si vite et, à nos âges, vous savez que le meilleur est derrière nous. Ce n'est pas pour autant que, devant nous, il n'y a plus de quoi se marrer encore de nos cocasseries, ainsi que des blagues et des boutades des éléments les plus effervescents, tout comme du souvenir des fameuses Saint Eloi de notre époque ! 
 
ET VIVE L'ARMEE DE L'AIR


mercredi 20 mars 2013

8 POOL PREMIERE DISTINCTION AU VERIDYK A HABARCQ

Cette fois, c'est LE VERIDYK, café d' Habarcq, qui organisait ce nouveau tournoi de billard anglais réservé aux vétérans du NC au niveau 4R du classement de l' AFEBAS.
Le peu de discussion sur le forum du 8poolcompetitions62 à propos de ce tournoi ne m'avait guère encouragé à m'y rendre. Finalement, poussé par le virus du billard, je me dirigeai vers Habarcq un peu sur le tard. C'est à 14h15 que je faisais porter mon nom sur la table d'inscription. J'étais le 13e inscrit : il ne devait plus s'ajouter à la liste que trois autres concurrents.
Cette fois le tirage m'avait épargné la famille des "Blancs". Mon adversaire pour ce premier tour s'appelait Laurent et je ne le connaissais pas. La table était libre et le tournoi pouvait commencer.
Je gagnai la première partie puis Laurent revint à ma hauteur en remportant la seconde puis, pendant un moment, j' avais perdu ma queue, ce qui ne m'étais encore jamais arrivé..., avant de reprendre pour la 3e partie qui se termina à mon avantage. Menant 2 à 1, il ne fallait surtout pas que je me déconcentre. J'avais déjà, par le passé, perdu quelques matches dans cette situation. Finalement, je ne laissai pas Laurent - que je trouvais très distrait par ses copains - revenir à égalité et gagnai la rencontre 3 à 1.
Je n'ai pas attendu très longtemps avant d'être invité à la seconde table du café pour le 2e tour de la soirée. C'était Guy mon nouvel épouvantail ! Je connaissais son jeu car, d'une part j'avais encore en tête le mauvais souvenir de mon premier tournoi à La Calèche où la partie que j'ai jouée contre Guy se jouait en deux manches gagnées, et d'autre part, parce que j'ai eu plusieurs fois l'occasion de regarder son jeu face à d'autres adversaires. Il est tactique, le Guy ! Rusé comme un vieux renard ! Alors, moi qui suis naïf comme la chèvre de Monsieur Seguin, j'avais intérêt à "jouer serré" en espérant la faille !!!
Les affaires s'annoncèrent sous les meilleurs auspices....(terme approprié, étant donné que nous sommes en pleine compétition de vétérans !!!). En effet, je gagnai la première manche, mais le vieux lion réagit aussitôt et égalisa sur la seconde. La troisième manche tourna à mon avantage et, sur un coup "tactique" mal dosé, Guy m'offrit un coup libre en fin de quatrième manche. Je m'appliquai pour terminer la manche et clore la rencontre sur le score de 3 à 1, pas mécontent du tout d'avoir surpris un vieux routier ! A la prochaine, Guy !  
C'était la seconde fois que je passais deux tours lors d'une compétition. La première fois ce fut au 8e Top 8 pool organisé par La Calèche à Achicourt. Il me fallait attendre, maintenant, que la compétition se décante pour connaître mon futur adversaire. Ça ne pouvait être qu'un costaud et, un costaud, même vétéran, ça reste quand même un costaud !!! Bah, j'estimais avoir rempli mon contrat mais, finalement, pourquoi ne pas garder confiance et envisager au moins de ne pas se faire étriller ?!
  En attendant, c'était l'heure du casse-croûte ! La maison offrait des croque-monsieur à ses visiteurs et le bar, naturellement, était ouvert ! On ne va pas s'en priver ! J'offrais un pot à Pierre, Paul, Jacques et deux croque suffirent à satisfaire mon appétit. Il est vrai que j'étais plutôt en appétit pour la table verte ce soir !
Les parties continuaient à se se succéder et je regarder avec intérêt la plupart d'entre-elles. J'écoutais les conseils avisés du Géant Vert et son point de vue sur la tactique et les choix des joueurs en action. Nous avancions dans la soirée et bientôt le nom de mon nouvel adversaire s'inscrivit sur le tableau de marque !
Pas déçu du voyage, mon gars : le sort me mit en face d'un concurrent hyper pétillant, une vedette du circuit, la Grande Gueule, quoi !!! J'avais fait la connaissance de l'individu lors du dernier tournoi de café, au Virage à Wailly. Si le gaillard se trouve dans une réunion : vous ne pouvez pas le rater ; dans une réunion, si tout est calme : c'est qu'il n'y est pas !!! Eh oui, je veux parler d' Eric ! Eric J., une sacrée gamelle ! Eh bien, même pas peur : on va essayer d'égratigner la carapace du gredin, nom de Zeus !
Devant le tapis vert on se tape la main en se souhaitant mutuellement un bon match puis chacun se plonge dans son jeu. Je me défend comme un beau diable et je gagne la première manche. Eric revient avec la seconde et, dans la troisième, j'avais fait un bon bout de chemin (il me semble qu'il ne me restait plus que 2 billes de couleur à empocher) lorsque je laissai la main à Eric. Après avoir perdu la première manche, Eric prit les choses très au sérieux. Aussi faillit-il terminer l'échange sur une ferme sauf que, par les cornes du diable, il empocha la noire avant d'avoir à jouer sa dernière bille de couleur. Ce coup de malchance (ou de maladresse...hi ! hi ! hi !) lui coûta et je repris la tête de la rencontre par 2 à 1. Dans la quatrième je ne me souviens pas d'avoir inquiété mon adversaire interpelé, quand même, à la suite de sa mésaventure et celui-ci prit le meilleur pour égaliser 2 à 2.
Tout restait à faire et je me disais que, tous comptes faits, j'avais mes chances, non ?!!!
La manche était disputée mais le jeu était entâché de pas mal de fautes, de part et d'autre. La partie durait et la main passait de l'un à l'autre sans que rien ne soit décisif. Et pourtant l'occasion en or se présenta en ma faveur tout en fin de l'échange : j'avais à jouer la bille noire placée à 30cm d'un trou de coin et à 10cm de la bande. La blanche un peu décalée vers le centre de la table. Est-ce le syndrome de la noire qui me troubla mais je ratai ce coup hyper facile ! La victoire était là et je venais de l'offrir à Eric qui avait déjà rangé sa queue et pleurait dans un coin de la pièce...(je rigolle !!!). Eric savait qu'il avait mal joué pendant cette partie, certes, mais là, les portes de la demi-finale lui étaient grandes ouvertes. Il ajusta son coup mais, fan de lune : encore une maladresse : il empocha les deux billes !!! J'étais navré de gagner d'une façon peu brillante mais lui, Eric-le-Gaillard était complètement anéanti ! J'étais désolé mais, qu'y faire ?! De toutes façons, j'aurais dû gagner déjà deux coups auparavant ! Comme dit le Géant Vert : c'est le jeu !
Le Géant Vert ? C'est Richard, le balaise qui est assis, attablé avec l'ancêtre, Jean-Pierre. Balaise, mais calme. En quart de finale il s'attaquait à son coéquipier d' Avion dont il réussit à se défaire au bout de 5 manches très disputées. Il tenait à cette victoire après avoir été assommé 3 à 0 au cours de leur dernière compétition. Richard affronta Michel alias Michoual en demi-finale. Là encore la partie fut très disputée et se termina par la belle que Michoual parvint à conclure avec succès.
L'autre demi-finale, c'est votre serviteur qui l'avait disputée contre Bruno. Je ne connaissais pas Bruno avant le soir du VERIDYK, du moins, je ne me souvenais plus de lui. Maintenant, je m'en souviendrai : il m'a donné une correction 3 à 0. En fait, je dirais plutôt que je lui ai offert aucune résistance; Je ne sais pas ce qui s'est passé dans ce match. J'étais en dessous de tout. Je ne réussissais rien, pas même les coups les plus simples. A tel point que j'ai douté de mon procédé. Un moment, je suis sorti pour aller le gratter contre mur, démarche qui n'a rien changé dans ma façon de jouer. J'étais dépité de ne pas avoir les moyens de défendre mes chances. J'avais perdu tout mon jeu. C'est incroyable même comme j'étais lamentable ! Bref, Bruno accédait en finale face à Michoual.
Ce qui est étonnant c' est que, pour tromper l'attente avant la finale (l'autre demi allait durer bien plus longtemps), j'ai pu jouer contre Christophe qui a dû être surpris de la métamorphose de mon jeu car je parvenais désormais à développer un jeu très intéressant.
Nous avons dû abandonner le billard sur lequel nous jouions car, peu à peu, le café se remplissait de jeunes qui venaient passer la soirée : il fallait redisposer les guéridons qui avaient été remisés pendant le tournoi de 8 pool. Nous restions quelques uns à être restés pour suivre la finale qui s'est disputée, elle aussi, en 5 manches. Les avionnais et David, entre autres, appréciaient la tactique et l'adresse des deux adversaires. Belle prestation qui vit Michoual finir en vainqueur face à un Bruno qui lui tint la dragée haute jusqu'à la fin de la partie.
Pour terminer, (et malgré la faiblesse de la batterie de mon Galaxy SIII) la nouvelle maîtresse des lieux, Sandrine, a eu la gentillesse de poser pour me remettre la coupe de demi-finaliste, le premier trophée de ma courte carrière de joueur de billard anglais. J'aime à penser qu'elle ne sera pas la dernière, même si je peux encore (allez savoir...) me retrouver dans les tableaux en face de mon ami...Eric !!!

Merci pour votre accueil, Sandrine, et pour votre sourire.
Merci à toute l' équipe des "billardeux" vétérans
avec laquelle j'ai passé une excellente soirée.

  
 

mardi 12 mars 2013

TOURNOI AU CAFE "LE VIRAGE" A WAILLY

LES ESPOIRS QUI M'ANIMAIENT A L'APPROCHE DE CE TROISIEME TOURNOI DE CAFE ont été  malheureusement assez rapidement anéantis !
Cette fois, il s'agissait d'un tournoi vétérans toutes catégories. Ce qui veut dire que les balaises aussi pouvaient concourir ! 
Nous étions 25, je crois, à nous présenter à la table de marquage (c'est à dire, au bar) mise à jour par André, dit Dédé. Dans ce cas, 7 joueurs bénéficiaient d'un blanc pour le premier tour....ce qui fut le cas pour moi, comme à La Calèche, trois semaines auparavant. Je savais que j'avais quelques quart d'heures à patienter avant de connaître mon futur adversaire. Je me joignais à David et Patrice de Wingles qui discutaient ensemble devant un café puis, j'allais de l'un à l'autre, maintenant que je commençais à connaître un peu plus de monde chez les "billardeux". Un petit mot sympa de la part de Lionel, une petite bavette avec Dédé, bref, l'attente se passait ma foi, de façon sympathique et conviviale. Amandine, la jeune personne qui tient l' établissement, avait fort à faire avec la bande de joyeux drilles. Quand j'ai demandé à mon arrivée si Eric J était là, on m'avait dit qu'il devait arriver un peu plus tard. Il arriva, en effet, un personnage impossible à éviter quand il se trouve dans le secteur ! J'ai pu discuter un moment avec lui puis je me suis entretenu avec Yannick avant de découvrir qu'il se cachait sous le pseudonyme "Page24", le gredin !!! 
 Mais je commençais à trouver le temps long. Je m'interrogeais contre qui je devais disputer le 2e tour. A la table de marquage, Dédé me renseigna : ce sera Marc ! Marc de la Calèche ! Il n'y avait plus qu' à patienter. A La Calèche, j'avais dû attendre 2h45 pour jouer mon premier (et dernier...) match. Au VIRAGE, ce fut le pompon" : A 18h00 notre ami Dédé déclara le buffet ouvert ! Un superbe buffet : crudités, charcuteries, fromages à gogo. Je n'ai pas entrepris de me servir une assiette complète car je me disais qu'il suffirait qu'elle soit prête pour que mon tour arrive ! Je me suis donc confectionné un bon sandwich au pâté.....que j'ai fait suivre d'un second au jambon dans le quart d'heure suivant ! Je ne dois pas omettre de rappeler une facétie de David qui n'a pas trouvé mieux, pour amuser la galerie (à moins que ce ne soit par inadvertance...) que de déclencher l'alarme pompier (ou l'alarme intrusion...je ne sais pas finalement !). Ça nous a brisé les oreilles pendant près d'un quart d'heure cette affaire ! Sous la pression d'Eric, le plaisantin a failli se retrouver à l'amende et arroser le gosier de toute l'assistance ! Finalement, c'est à 18h30 que Dédé nous appela à la table, Marc et moi. Après 4h30 d'attente ! Pfuuuuu....ché long léon !!!
 Contre Marc, la partie n'était pas facile, mais à ma portée. il commit des fautes, mais je le lui rendais...dommage. Je pris le meilleur sur deux manches mais c'est Marc et son expérience qui vinrent à bout de mon jeu trop naïf. A 19H40, l'affaire était entendue et il ne me resta plus qu'à profiter du spectacle des quarts et des demi-finales pendant que d'autres, dont Clochette, étaient attablés pour une belotte autour d'un plus petit tapis vert. Clochette fut très agréable à mon égard au sujet de l'article que j'avais écrit concernant le tournoi de la Calèche. Un encouragement très sympathique que j'espère ne pas décevoir à l'avenir ! Etant donné que j'étais frustré de n'avoir joué qu'un peu plus d'une heure sur toute la soirée, je demandais à Béa si elle voulait bien faire avec moi une ou deux petites parties, ce qu'elle accepta volontiers. Vers 21h30 la finale voyaient s'affronter Maurice et Anthony. Après mon petit aparté avec Béa, je rejoignis la table des finalistes pour assister à la dernière manche disputée par les champions ! Une partie est toujours indécise et surtout jamais gagnée d'avance. Un avantage peut être subitement gommé par une maladresse ou un aléa et l'adversaire se retrouve alors en position de fermer la table. Ce qui arriva a Maurice fut un aléa ou une maladresse ? Toujours est-il qu'il  tenta en vain d'empocher la dernière bille d' Anthony qui montait la garde d' une poche,  avec la sienne positionnée juste devant....seule la bille adverse entra dans la poche. Il ne resta plus à Anthony qu'à régler l'affaire de la noire, ce qu'il fit sans se faire prier pour le gain du match et, du même coup, de la compétition.
Vers 22h15 je quittai Le VIRAGE non sans avoir accepté au préalable une petite coupe très gentiment offerte par la sympathique Amandine qui me reverra sans doute un jour dans son café, histoire de boire un pot entre deux parties de 8 pool, et de lui faire la bise, bien entendu !!!