samedi 19 juin 2010

TENNIS DE TABLE A SAINTE-CATHERINE-LES-ARRAS

Bel après-midi à l'A.S.T.T. de Sainte-Catherine ce samedi 12 juin 2010.
Pour fêter les 30 ans du club de Tennis de Table, Claude CARON a encore bien donné de sa personne. L'organisation d'un tournoi convivial à handicap, d'une remise de prix et d'un dîner dansant pour clôturer la journée n'a pas dû être de tout repos ! Des invitations avaient été envoyées, non seulement aux joueurs inscrits au club cette saison, mais aussi aux anciens adhérents car Claude tenait à revoir tous les pongistes disponibles qu'il avait vus se succéder au sein du club depuis sa création.
C'est à Stéphane MALOU, entraîneur des jeunes du Club, qu' incomba la tâche de l'organisation du tournoi et du suivi des résultats. Stéphane MALOU jouera à Béthune à compter de la saison 2010-2011.
Après le tirage au sort des groupes de trois joueurs, la compétition commença et chacun put, à loisir, mouiller le maillot, du plus jeune au moins jeune, du joueur chevronné au joueur débutant ! Match après match, la sélection se fit,
laissant apparaître au tableau final les deux noms des valeureux rescapés :
Fabien PLOUVIEZ et Gaël COULON.
Dès que la table et le carré de jeu furent installés, l'affrontement commença.
Parti avec un handicap, Gaël COULON (casaque rouge)combla peu à peu son retard, mais Fabien PLOUVIEZ (photo ci-contre), son adversaire, ne s'en laissait pas compter. Les échanges en fin du 1er set, joué en 21 points, furent souvent spectaculaires et, les points étant gagnés alternativement par l'un et l'autre des pongistes, le suspense tint les spectateurs en haleine jusqu' à ce, finalement, Gaël emporta ce premier set sur le score de 28-26 ! Le second set se passa à l'image du premier, Gaël COULON parvenant à refaire son handicap, mais le brun chevelu ne laissa pas traîner l'affaire et remporta ce set à 21 points, remportant le tournoi devant un Fabien PLOUVIEZ très combatif.
Cet après-midi sportif n'était pas pour autant terminé. Une exhibition opposant deux pongistes de niveau national avait été prévue par les organisateurs. Ainsi, Franck DEBONNE (environ 500e national) et Christophe LEPLOMB (environ 300e national) nous gratifièrent d'échanges tellement extraordinaires qu'ils firent jaillir du public présent des applaudissements nourris. Les deux athlètes sont inscrits au club voisin de Saint-Laurent-Blangy
A cet épisode sportif succéda l'heure consacrée
à la remise des récompenses. Plusieurs coupes et autres lots offerts par les sponsors récompensèrent l'investissement de chacun en fonction de ses résultats, des talents naissants aux joueurs les plus aguerris.
J'ai, moi-même, été surpris d'entendre mon nom alors que je m'étais isolé pour me changer, le short déjà à mi-cuisses ! Je l'ai remonté vite-fait bien-fait pour aller, coudes au corps, quérir mon petit trophée ! C'est vous dire que tout le monde a eu sa récompense !
Vint enfin le moment où Madame BOULET, Présidente du Club, prit la parole pour retracer l'historique de l'A.S.T.T. Sainte-Catherine, suivie de Monsieur le Maire qui appuya en particulier les éloges que Mme BOULET avait prononcés à l'adresse de Claude CARON, secrétaire de l'association depuis 20 ans, et membre du club depuis ses origines.
La reconnaissance générée par la générosité de Claude dans son investissement au service du club qui débordait, bien évidemment, dans sa vie privée, mettant à contribution à longueur d'année sa charmante épouse, se concrétisa par des cadeaux venus de tous : les adhérents lui offrirent un ordinateur portable, la Commune de Sainte-Catherine une superbe porcelaine pour le dynamisme apporté à la commune et les services de Madame CARON furent également récompensés par un superbe bouquet de fleurs.
Il fallait aussi souligner l'extraordinaire participation de Jean-Marie BOULET dans la vie de ce club, aux côtés de son ami Claude.
Le moment était opportun pour faire fart à l'assemblée du changement de Président. Madame BOULET, Présidente en exercice, donna le flambeau à Marc COURTOIS, pétillant personnage, pour continuer le travail assuré pendant trente ans par ses aînés. Il me reste à relater la mise à l'honneur d'une personne qui ne s'attendait pas à être porté sur le devant de la scène, j'ai nommé Jean-Pierre DEBETHUNE. Jean-Pierre était présent à l'origine du club dont il est le plus ancien licencié. Pour la longévité de son attachement au club, c'est Monsieur le Maire de Sainte-Catherine qui remit au récipiendaire, à sa grande surprise, la Médaille d'Or Départementale du Pas-de-Calais.
La journée prit fin par un dîner dansant qui d'ouïe-dire, prit fin au bout de la nuit, moi-même ayant capitulé sur les coups de minuit, tandis que les couples amoureux se trémoussaient sous les feux de la rampe !
J'en termine en remerciant chaleureusement Claude pour m'avoir permis de retrouver une bonne poignée d'anciens que je salue une nouvelle fois, en espérant avoir l'occasion de retrouver avant longtemps cette bonne bande de joyeux drilles.
Merci encore, Claude, soigne-toi bien et je sais que les adhérents de ton club te seront fidèles et te rendront visite très souvent.

jeudi 17 juin 2010

COLOMBEY-LES-DEUX-EGLISES

Avec la visite des ateliers et des Escadrons du Rafale sur la Base aérienne de Saint-Dizier le matin, nous nous étions replongés dans l'ambiance des installations techniques que nous avions connus, peu ou prou, à l'heure de notre activité au sein de l'Armée de l'Air. Notre passage au Cercle mixte de l'Air de Saint-Dizier nous fut des plus réparateurs et très apprécié, d'autant que l'après-midi promettait d'être long.
Au programme :
- Visite de "La Boisserie", résidence du Général de Gaulle,
- Découverte du Mémorial Charles-de-Gaulle,
- Recueillement sur la tombe du Général,
- Retour sur Cambrai en "vol de nuit" !
Sur ce coup, Alain n'a pas eu pitié des anciens qui sont réglés comme des bébés et se mettent au lit dès le coucher du soleil ! Cela dit, on ne lui en voudra pas car les sites que nous avons visités valaient bien le détour !
C'est en 1934 que le commandant Charles de Gaulle et son épouse acquièrent "La Boisserie", résidence située sur la commune de Colombey-les-Deux-Eglises.
Après avoir franchi le portail du domaine de La Boisserie, nous avons suivi un chemin bordé d'arbres et de buissons qui s'ouvrait, une cinquantaine de mètres plus loin, devant l'entrée de la demeure où nous attendait la guide. Elle était accompagnée d'une équipe de télévision de France 2 et nous expliqua que ces personnes nous enregistreraient pour une émission qui devait passer le 20 juin 2010 au 13h15 de Laurent Delahousse.
Nous avons été divisés en deux groupes. L'un entreprit la visite guidée, pendant que l'autre découvrait le parc qui avait été aménagé selon les voeux du Général, principalement pour le bien-être de ses enfants. On peut y découvrir un mini-golf et un court de tennis qui ne sont plus entretenus. Nous avions été prévenus que l'utilisation de caméras et d'appareils photo était interdite à l'intérieur de la maison. Je profitai que la fenêtre du bureau du Général de Gaulle fut entrouverte pour tenter de prendre un cliché. On aperçoit, ci-dessus, le meuble bibliothèque et la lampe bien connue, posée sur le bureau du Grand Homme.
De l'intérieur de la résidence, seules trois pièces sont proposées à la visite : La salle à manger, avec une grande table autour de laquelle la famille prenait ses repas. Charles de Gaulle se réservait la place qui lui permettait d'avoir le dos tourné devant la grande cheminée à feu de bois. Vient ensuite un salon qui n'était quasiment pas utilisé et n'était qu'une pièce de passage, et enfin, la bibliothèque où le Président conservait, posés tout en haut du meuble qui couvre les murs de part et d'autre de la pièce, les photos encadrées de tous les chefs d'Etats ou de Gouvernements qu'il avait pu rencontrer. Il avait disposé ensemble tous ceux qui représentaient les pays Alliés durant la Seconde Guerre Mondiale. C'est de cette bibliothèque que l'on pouvait apercevoir, au fond, le bureau où le Général travaillait le dos tourné à la porte d'entrée. Il avait choisi cette disposition, non pas pour tourner le dos aux personnes qui y rentreraient - car il ne recevait jamais dans ce bureau - mais afin de profiter du superbe point de vue sur la vallée, et sur la crête qui relie Bar-sur-Seine à Bar-sur-Aube.
L'endroit est calme et propice à la réflexion. Si calme, que notre bien-aimé secrétaire, planté au beau milieu de la cour, s'est imaginé un instant devenir le maître de céans :


J'me plairais bien ici, dîtes donc !

Après être revenu à la raison, notre ami Alain reprit vite ses responsabilités et invita tout son beau monde à rejoindre l'autocar. En effet, la journée était loin d'être terminée et notre véhicule prit rapidement la direction du Mémorial Charles de Gaulle, quelques kilomètres plus loin, sur le plus haut de la colline surmontée de la fameuse Croix de Lorraine de 45 mètres de haut, érigée en 1972.C'est dans cette colline que fut construit le Mémorial Charles de Gaulle, inauguré le 11 octobre 2008 par le Président de la République, Nicolas SARKOZY, accompagné de la Chancelière allemande Angela MERKEL.
Ce mémorial retrace toute la vie publique du Général. Au rez-de-chaussée un café-bar accueille les visiteurs. Passage indispensable pour tous, ce 25 mai 2010, tant la chaleur qui régnait sur la Champagne devenait accablante. La visite commence par l'exposition, dans un grand hall, de deux voitures utilisées par le Général de Gaule : une Traction Citroën 15-6 et la Citroën DS19 dans laquelle le Président se trouvait en compagnie de son épouse lors de l'attentat du "Petit-Clamart" le 22 août 1962.
Le reste de la présentation est grandiose et s'étend sur deux étages supérieurs. Succession de vitrines, de pavés d'images soulignés de textes explicatifs écrits ou sonores, exposition d'objets d'époque, film en boucle sur la bataille de Bir Hakem, etc... Je vous invite à consulter le lien ci-dessus pour obtenir de plus amples détails et les coordonnées nécessaires pour le cas où vous souhaiteriez visiter ce site. Sachez que vous devrez compter sur une demi-journée, minimum pour que vous puissiez profiter d'une visite complète de ce magnifique mémorial.
C'est exténués que nous avons rejoint le bus sur le parking. Nous devions nous rendre au cimetière de Colombey pour nous recueillir sur la tombe du Général et de sa famille. Un seul mot vient à l'esprit lorsque l'on pénètre dans ce cimetière qui ressemble au cimetière normal d'un petit village : simplicité. Seule une banquette en béton habillée de marbre d'une dizaine de mètres de long sur un mètre de large au pied du mur d'enceinte, couverte de dizaines de plaques (dont l'une déposée par un Allemand) suggère la présence en ces lieux d'une haute personnalité, tandis que le monument funéraire en marbre blanc du Général et de sa famille est dépouillé, seules les inscriptions gravées révèlent que l' illustre défunt repose sous ces pierres avec son épouse, Yvonne, et sa fille Anne.









La visite terminée, nous nous sommes dirigés, une fois de plus, vers notre autocar tout blanc, ravis que notre périple historique se termine, d'autant plus que nous en revenions à des moments plus conviviaux...et reconstituants ! Il commençait à se faire tard et nos organismes montraient des signes de fatigue évidente, privés autant de liquide que de solide... D'aucuns même étaient proches du délire.
Devant l'urgence, le maître de cérémonie s'employa vivement à monter sa table de camping, aidé en cela de sa fidèle assistante. Avant toute consommation, notre Président prit la parole pour nous apprendre que, sous aucune sorte de pression, il avait décidé spontanément d'offrir à tous l'apéritif de ce soir pour arroser ses galons de Capitaine encore un peu raides. Y-a-t-il eu complot ou était-ce aussi spontanément, mais l'ami Gérard (que j'appelle toujours Christian parce-qu'il s'appelle Marin...-salut moustache !), saisi d'un élan de charité envers ses amis présents, annonça que, lui aussi, tenait à faire un geste pour fêter l'acquisition d'une ...résidence à roulettes, je pense, en mettant un fût en perce. (On a bien fait d'venir, dit l'autre !).
Tout le monde ayant repris des couleurs, ce fut (pas le même) ensuite à l'estomac qu'il fallait penser. Madame la Secrétaire sortit les sandwiches que chacun se vit remettre contre un ticket de rationnement (je blague !). Pendant un court instant, on n'entendit plus que le bruit des mandibules. (à côté d'un cimetière, ça fait un drôle d'effet).
Puis, le verbe reprit le dessus. Les langues reprirent leur babillage et l'ambiance alla bon train, chacun étant assuré de rentrer chez soi en évitant le SAMU. Ambiance, ambiance, avez-vous dit ? C'est qu'il y en avait sur le chemin du retour ! On aurait dit un car d'étudiants qui revenaient d'une sortie culturelle, leur professeur inquiet de voir sa classe s'entendre comme des larrons en foire.
Ne vous méprenez pas sur les gestes que l'on peut deviner sur l'image ci-contre : il ne s'agit pas là d'une obscénité, mais d'un banc d'aviateur lancé par notre Président pour une raison qui m'a échappée ; saluer un événement ou une personne peut-être. En tous cas, tout le monde fut ravi de cette superbe journée, fatiguante, certes, mais riche de culture et d'émotion, et nous ne remercierons jamais assez Alain de savoir organiser, pour tous les anciens de l'Armée de l'Air, des sorties d'une telle qualité.



dimanche 6 juin 2010

ENTRE LA B.A. 113 SAINT-EXUPERY de SAINT-DIZIER ET COLOMBEY-LES-DEUX-EGLISES...

Les pentes démentes de Savoie n'ont pas eu raison de mes mollets : me voici de retour après ces deux conquêtes dont je vous donnerai les détails sur mon blog CYCLOTOURISME.
Revenons à la superbe journée du 25 mai dernier. Dans notre marathon, nous en étions arrivés à l'heureuse pause méridienne passée au Cercle Mixte de l'Air à Saint-Dizier.
Au Cercle Mixte de l' Air à Saint-Dizier, la table avait été dressée dans le grand carré, couvert d'une verrière qui, ce jour-là, ajouta des degrés superflus à l'ambiance qui régnait dans notre groupe. Sur une plaque de marbre fixée au mur on peut lire une phrase extraite de "Courrier Sud" d' Antoine de SAINT-EXUPERY que je laisse à votre réflexion : "Il faut autour de soi, pour exister, des réalités qui durent".
Conscientes de notre état de dessèchement bien avancé, d'agréables jeunes femmes en uniforme s'employèrent très rapidement à nous servir un léger apéritif bien apprécié de tous.

Dès que chacun eut trou sa place et humecté ses amygdales affreusement mises à l'épreuve de la sécheresse, notre Président prit la parole afin de remercier Madame Laurence RAMERY de nous avoir accompagnés sur la Base Aérienne n°113, ne manquant pas de louer sa compétence et sa gentillesse. Pour concrétiser ces remerciements, Alain DELSANT, organisateur-secrétaire précieux de la Confrérie a offert 3 cadeaux-souvenirs à cette jeune personne originaire de Lille : Une photo encadrée d'un Mirage 2000 au décollage, aux armes de la Base aérienne n° 103, René Mouchotte de Cambrai. Puis, une bouteille d'une bière fabriquée dans notre région et enfin une boîte de bêtises de Cambrai.
Des remerciements ont été adressés également à Monsieur Philippe LAFARGE, Chargé de communication à la mairie de Cambrai pour l'aide apportée lors de l'organisation de manifestations liées à l'Armée de l'Air dans sa ville.

Ces formalités importantes étant accomplies, plus rien ne s'opposait à ce que nous partagions ce repas tant attendu que le personnel nous servit prestement. Jean-Luc, dit "tiot' bloches" ne me contredira pas, pas plus que "krazucki", "Ben", ou René ; ni même Gérard que j'aime à agacer en


l'appelant Christian (parce qu'il s'appelle Marin), ou encore le rescapé du club des "Jean-Marie", surveillé de près par sa moitié, attentive à ce que son homme ne manquât de rien !!!
Entre la poire et le fromage, Laurence fit profiter à son entourage de quelques anecdotes vécues lors du tournage, sur la Base aérienne de Saint-Dizier, de l'émission que présenta Michel Drucker sur France 2 le 23 mars dernier, consacrée à l'Armée de l'Air et au Rafale.
Soudain, peu avant que n'arrive le dessert, notre ami Georges arriva à la table des "Officiels" et demanda le silence. Que se passait-il ? Qu'avait-il donc à dire le gaillard ?! Ah ! Mais je l'avais senti venir de loin mon homme :
Dès qu'il prit la parole, il s'est grillé tout seul : le chéri de ces dames tenait à rendre hommage à Laurence, en soulignant sa disponibilité, sa compétence, sa gentillesse et son charme ! Ben voyons !!! Un ban d'aviateur salua tous ces mérites et, dans sa générosité sans borne, notre Don Juan de service se proposa de nous représenter à lui tout seul pour....pour quoi ?.... eh bien : pour faire la bise à la Madame, pardi !!!

Ah ! il ne perd pas le Nord le gredin ! Ainsi, dans l'amusement général déclenché par son initiative tout à fait désintéressée, (!), Isola 2000 s'exécuta de bonne grâce et je dois dire que la jeune femme ne sembla pas indifférente à ce charme venu des îles ! Un petit mot dit à l'oreille après le baiser fit littéralement craquer la proie de l'enjôleur ! Quelle classe Georges ! Regardez-moi comment il l'a mise dans sa poche la jeunette ! Et comme disait mon grand-père : "Femme qui rit, à moitié...etc..." !


Après de tels moments impayables, vous pensez bien que le voyage, repris à destination de Colombey-les-Deux-Eglises, se passa dans la bonne humeur, engendrée par la complicité que tous les anciens entretiennent en taquinant un tel ou en se racontant des aventures burlesques vécues parfois des dizaines d'années auparavant.
Merci encore à notre Président et rendons hommage à notre chef d'orchestre Alain qui nous permettent de sauvegarder ce que les impératifs du modernisme dans les armées ne pourront pas nous enlever : l'amitié entre anciens de l'Armée de l'Air !

A bientôt pour la visite de Colombey-les-Deux-Eglises.